... mes enfants. Ils sont la je les vois, ils me voient. Entre nous cette paroi de verre.
Nos mains qui se cherchent, nos regards brulent, nos regards plein de peur, de manque déjà pressentis. L'inéluctable est là. Eux et moi, nous en sommes déjà conscient, cette douleur au fond de soi, le coeur serré, le regard déjà perdu de douleur, les regarder encore et encore, savoir que c'est la fin, que plus jamais nous ne serons réunis. Elle est trop petite pour comprendre mais ses mains serrées et ses larmes de l'autre côté, me prouvent qu'elle souffre déjà. Et j'aimerais qu'ils oublient même qu'ils m'on connu pour que mon absence ne leur soit pas douloureuse. Je voudrais, je supplie l'insuppliable, je demande la paix pour eux à défaut de pour moi. Déjà ils s'éloignent, déjà le mur de verre se fait plus épais. Bientôt il n'y aura plus pour eux et pour moi que la solitude. Ils seront seuls dans ce monde et leur solitude, leur douleur m'est insupportable. Je ne les vois plus. Je me roule en boule et je pleure. Je les sais qui pleurent aussi.
La désespérance, la peur, l'injustice et la désespérance encore.
Je vais me réveiller, je le sais, mais cette sensation perdura quelques heures, quelques jours, quelques mois.
En attendant je pleure dans mon sommeil.
5 août 2010
3 août 2010
Mon fils m'a fait son premier cadeau !!!
- Ho regarde Maman, il est beau ce plateau !
- Oui c'est vrai mon bébé, il y a plein de gâteau en dessin au fond.
- Tu le prends maman, c'est mon cadeau pour toi !
- Heu... oui mais...
- Vi c'est ça que je veux comme cadeau pour toi.
Alors je l'ai pris. Et dés que quelqu'un vient à la maison il va le chercher pour montrer le cadeau qu'il m'a offert !!!
- Oui c'est vrai mon bébé, il y a plein de gâteau en dessin au fond.
- Tu le prends maman, c'est mon cadeau pour toi !
- Heu... oui mais...
- Vi c'est ça que je veux comme cadeau pour toi.
Alors je l'ai pris. Et dés que quelqu'un vient à la maison il va le chercher pour montrer le cadeau qu'il m'a offert !!!
29 juillet 2010
Concours de je t'aime entre mes deux enfants !!!
Comme ma fille veut faire comme mon fils et que mon fils est venu me faire un calin avec un bisou...
Ma fille est venu me faire un calin avec un bisou.
Comme mon fils veut prouver qu'il est plus grand que sa soeur...
Il est venu me refaire un calin avec un bisou en disant je t'aime.
Comme ma fille veut faire comme son frère...
Elle est venu me faire un calin, un bisou et me dire 'teeeemmme" (ba oui c'est la première fois qu'elle le dit).
Comme mon fils veut...
Au secours j'ai deux enfants qui m'escaladent, je vais périr noyééééééééééééée sous les calins, bisous et teeeeeme.
Bref je trouvais ça trop mignon même si c'est un peu envahissant ;)
Ma fille est venu me faire un calin avec un bisou.
Comme mon fils veut prouver qu'il est plus grand que sa soeur...
Il est venu me refaire un calin avec un bisou en disant je t'aime.
Comme ma fille veut faire comme son frère...
Elle est venu me faire un calin, un bisou et me dire 'teeeemmme" (ba oui c'est la première fois qu'elle le dit).
Comme mon fils veut...
Au secours j'ai deux enfants qui m'escaladent, je vais périr noyééééééééééééée sous les calins, bisous et teeeeeme.
Bref je trouvais ça trop mignon même si c'est un peu envahissant ;)
26 juin 2010
Va falloir que je pense à sortir mon fils (4 ans ) moi :D
Hier on a été en ville (51.000 habitants quand même ) avec les enfants et on a fait un tour d'une heure.
Il a découvert les distributeurs de liquide, les boutons piétons sur les feux rouges, les grilles en fer devant les boutiques, les marchés couverts et fermés, les voitures qui klaxonnent (bon hier il y avait des circonstances pour klaxonner), les pigeons sur le trottoir...
J'vais peut être penser à le sortir plus souvent moi :D
Il a découvert les distributeurs de liquide, les boutons piétons sur les feux rouges, les grilles en fer devant les boutiques, les marchés couverts et fermés, les voitures qui klaxonnent (bon hier il y avait des circonstances pour klaxonner), les pigeons sur le trottoir...
J'vais peut être penser à le sortir plus souvent moi :D
29 avril 2010
13 avril 2010
Nous n'étions pas d'ici, nous savions déjà que nous n'y resterions pas...
Nous étions là, suivant nos parents, attendant leur décision, pour savoir si ce lieu serait le notre une ou deux ou peut être trois années.
Nous n'étions pas de là, nous étions d'ailleurs, ça nous donnait une vie différente. Nous en avions conscience.
Nous n'étions pas même arrivé que nous savions déjà que nous repartirions, que nous n'avions aucun pouvoir sur cette décision.
Nous étions de nul part, car pour beaucoup nous n'avions vécu que d'autres pays... mais pas le notre.
Le notre était ce celui ou nous vivions ? Ou celui des fêtes de noël et des grandes vacances ?
Nos amis ? Qui étaient il ? Venaient il d'ici ? De là ? De notre pays ? D'un autre pays ?
Nous étions hors du monde, car quand nous sommes rentrées c'était comme si ces années n'avaient pas existé pour les autres... Si pour nous elle étaient blessures car abandon, pour les autres elles étaient bonheurs car retour.
En parler ? A qui ? C'était une autre vie, une vie difficile à raconter.
Je pensais être la seule à me dire ça... Je me rends compte que c'est faux... Quelques mots échangés sur FB, la gorge qui se sert, les mots qui sortent en amas épais, besoin de dire enfin. Sensation de délivrance. Compréhension totale et complète, même mots de l'autre coté du clavier.
Je ne suis pas seule, je ne suis plus seule, je n'ai jamais été seule à ressentir ça. Mais sans ces autres qui ont vécu cette même vie ailleurs, je ne le savais pas.
Nous n'étions pas de la bas, mais la bas est un peu en nous.
Nous n'étions pas de là, nous étions d'ailleurs, ça nous donnait une vie différente. Nous en avions conscience.
Nous n'étions pas même arrivé que nous savions déjà que nous repartirions, que nous n'avions aucun pouvoir sur cette décision.
Nous étions de nul part, car pour beaucoup nous n'avions vécu que d'autres pays... mais pas le notre.
Le notre était ce celui ou nous vivions ? Ou celui des fêtes de noël et des grandes vacances ?
Nos amis ? Qui étaient il ? Venaient il d'ici ? De là ? De notre pays ? D'un autre pays ?
Nous étions hors du monde, car quand nous sommes rentrées c'était comme si ces années n'avaient pas existé pour les autres... Si pour nous elle étaient blessures car abandon, pour les autres elles étaient bonheurs car retour.
En parler ? A qui ? C'était une autre vie, une vie difficile à raconter.
Je pensais être la seule à me dire ça... Je me rends compte que c'est faux... Quelques mots échangés sur FB, la gorge qui se sert, les mots qui sortent en amas épais, besoin de dire enfin. Sensation de délivrance. Compréhension totale et complète, même mots de l'autre coté du clavier.
Je ne suis pas seule, je ne suis plus seule, je n'ai jamais été seule à ressentir ça. Mais sans ces autres qui ont vécu cette même vie ailleurs, je ne le savais pas.
Nous n'étions pas de la bas, mais la bas est un peu en nous.
15 février 2010
L'autre jour ma fille s'est réveillé en pleine nuit...
...je suis allée la chercher, je l'ai prise dans mes bras. Au lieu de se lover dans sa position de tétouilleuse préférée, elle m'a prise dans ses bras et a mis son nez dans mon cou.
Je me suis assise dans le grand fauteuil qui est dans sa chambre et alors qu'elle se rendormait tranquillement, je lui ai raconté son grand père, je lui ai dit que j'aurais aimé qu'il la connaisse, que j'aurais aimé, moi mieux le connaitre, que j'espérais que je saurais lui raconter avec les bons mots celui qui m'a tant manqué.
Je l'entendais respirer dans mon cou, au rythme de mes paroles.
J'ai eu quelques larmes, me suis senties rassérénée et je l'ai senti sombrer dans le sommeil.
Je l'ai recouché dans son lit et l'ai regardé dormir quelques instants...
Ma fille...
Je me suis assise dans le grand fauteuil qui est dans sa chambre et alors qu'elle se rendormait tranquillement, je lui ai raconté son grand père, je lui ai dit que j'aurais aimé qu'il la connaisse, que j'aurais aimé, moi mieux le connaitre, que j'espérais que je saurais lui raconter avec les bons mots celui qui m'a tant manqué.
Je l'entendais respirer dans mon cou, au rythme de mes paroles.
J'ai eu quelques larmes, me suis senties rassérénée et je l'ai senti sombrer dans le sommeil.
Je l'ai recouché dans son lit et l'ai regardé dormir quelques instants...
Ma fille...
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