... est ce que tu es fier de moi ?
Je ne crois pas en Dieu, quelque soit sa religion. Mais je crois en la survie de l'âme. Juste comme ça, sans grand gourou.
Alors des fois je me demande... Papa es tu fier de moi ? Quand tu me regardes, quand tu es derrière mon épaule et que tu vois ce que je fais, de qui je suis ? Que penses tu de ma façon de faire ? Est ce que je te déçois ?
Je sais bien que je ne suis pas toi, que je dois être moi, que je suis une autre que toi. Mais ce sang qui coule dans nos veines nous lie même à travers ta mort. Je chercherais jusqu'à la fin un signe de toi, un signe que je ne te déçois pas.
22 février 2012
21 février 2012
Tu sais faire la vache ?
Grand garçon: Claire vient tout à l'heure !
Petite fille: Claieeee, c'est cool ça !
Grand garçon: Mais non on dit ClaiRRRRe !
Petite fille: Claieeeee !
Grand garçon: Non répète clai !
Petite fille: Clai !
Grand garçon: Tu sais faire la vache ?
Petite fille: Oui Meuuuuuuuuh !
Grand garçon: Alors tu vois tu sais le dire ClaiRRRe !
Petite fille: ClaiRRRe !
Je n'ai toujours pas compris... mais ça a marché !
Petite fille: Claieeee, c'est cool ça !
Grand garçon: Mais non on dit ClaiRRRRe !
Petite fille: Claieeeee !
Grand garçon: Non répète clai !
Petite fille: Clai !
Grand garçon: Tu sais faire la vache ?
Petite fille: Oui Meuuuuuuuuh !
Grand garçon: Alors tu vois tu sais le dire ClaiRRRe !
Petite fille: ClaiRRRe !
Je n'ai toujours pas compris... mais ça a marché !
23 mai 2011
Maman, maman !!!! on a joué à la neige !!!!!
... Ba oui la neige au fond du jardin !!!
- La neige ?
- Oui, la neige au fond du jardin, là ou tu fais brûler les feuilles d'arbres et le lierre...
- Heu... la cendre au milieu du carré de brique ?
- Oui ! Mais sous la cendre c'est de la neige, c'est tout blanc !
Et là il arrive en haut de l'escalier et je lève enfin les yeux...
Le bain coule...
Les fringues sont grises, même le tshirt rouge...
Et quand je leur ai demandé s'ils n'étaient pas un peu couillon quand même... j'ai eu droit comme réponse: "si mais c'était amusant !"
J'aime mes enfants :D
- La neige ?
- Oui, la neige au fond du jardin, là ou tu fais brûler les feuilles d'arbres et le lierre...
- Heu... la cendre au milieu du carré de brique ?
- Oui ! Mais sous la cendre c'est de la neige, c'est tout blanc !
Et là il arrive en haut de l'escalier et je lève enfin les yeux...
Le bain coule...
Les fringues sont grises, même le tshirt rouge...
Et quand je leur ai demandé s'ils n'étaient pas un peu couillon quand même... j'ai eu droit comme réponse: "si mais c'était amusant !"
J'aime mes enfants :D
2 mai 2011
Mots d'enfants !
Dans la voiture l'autre jour:
Mon fils - maman on va chez macdo ?
Moi - Non car on va au restaurant !
Mon fils - ... et mac do c'est pas un restaurant c'est ...
Là il a un doute et il ne trouve plus le mot... il réfléchit et rajoute triomphant: .... une porcherie !
Moi (bidonnée de rire) - Heu non une sandwicherie ! :D Quoi que ... :D
Mon fils - maman on va chez macdo ?
Moi - Non car on va au restaurant !
Mon fils - ... et mac do c'est pas un restaurant c'est ...
Là il a un doute et il ne trouve plus le mot... il réfléchit et rajoute triomphant: .... une porcherie !
Moi (bidonnée de rire) - Heu non une sandwicherie ! :D Quoi que ... :D
5 mars 2011
Parce qu'il en est de même pour tout ...
pour moi, pour moi, pour toi, pour lui...
Je suis malheureuse, car la vie m'impose ses choix. Je supporte des choses que je n'ai pas envie de supporter, des choses qui me brisent, petit à petit.
Mais je vis quand même.
Le café me brûle la gorge.
Et je vis.
Car ma vie c'est ça: vivre ! Supporter tout ce qu'il y a à supporter, vivre pour vivre. Aimer pour aimer.
Pour ces moments qui ne se comptent pas en seconde, en minutes ou en heure, juste en moment.
Dire à un moment je suis heureuse, je rigole. Dire je vis.
Je vis.
Vivre.
Car demain je mourrais et qu'en attendant je vis.
Et qu'en attendant j'aime.
Et qu'en attendant j'écris.
Et qu'en attendant l'homme que j'aime me prends dans ses bras.
Et qu'en attendant l'avenir de ma fille n'est pas encore écrit.
J'aimerais écrire, en faire ma vie.
Je n'en ai pas la capacité dommage...
En attendant je me contente de vivre...
Je suis malheureuse, car la vie m'impose ses choix. Je supporte des choses que je n'ai pas envie de supporter, des choses qui me brisent, petit à petit.
Mais je vis quand même.
Le café me brûle la gorge.
Et je vis.
Car ma vie c'est ça: vivre ! Supporter tout ce qu'il y a à supporter, vivre pour vivre. Aimer pour aimer.
Pour ces moments qui ne se comptent pas en seconde, en minutes ou en heure, juste en moment.
Dire à un moment je suis heureuse, je rigole. Dire je vis.
Je vis.
Vivre.
Car demain je mourrais et qu'en attendant je vis.
Et qu'en attendant j'aime.
Et qu'en attendant j'écris.
Et qu'en attendant l'homme que j'aime me prends dans ses bras.
Et qu'en attendant l'avenir de ma fille n'est pas encore écrit.
J'aimerais écrire, en faire ma vie.
Je n'en ai pas la capacité dommage...
En attendant je me contente de vivre...
1 mars 2011
Elle est forte cette maman là !
J'ai raison d'avoir une maman qui est forte comme ça !
J'aime mon fils !
J'aime mon fils !
14 février 2011
La peur...
... tout simplement la peur.
Celle qui réveille en pleine nuit. Celle qui ne disparaît pas avec le mauvais sommeil de l'aube terne.
La peur, tous les jours la peur. Je vais vieillir. Je vais vieillir et peut être qu'un jour sans m'en rendre compte je céderais. Je céderais devant les mots qui me manqueront, devant ces objets du quotidien qui me paraîtront de plus en plus hostile, devant ces gens qui iront trop vite pour moi.
Je céderais sans m'en rendre compte du terrain. Je ne comprendrais pas les yeux de mes proches, le mouvement trop vite caché du coin de la bouche qui hésite à trembler.
Je serais le centre de mon monde. Et mon monde rétrécira jour après jour.
Je rendrais mes proches tristes, je deviendrais un poids pour eux.
La peur, tout simplement la peur... certaines nuits... au détour d'une conversation joyeuse... la peur.
15 ans... c'est si peu et si long... si peu pour vivre, si long pour avoir peur.
Il me reste 15 ans avant de savoir si c'est génétique ou non.
15 ans... la peur...
Celle qui réveille en pleine nuit. Celle qui ne disparaît pas avec le mauvais sommeil de l'aube terne.
La peur, tous les jours la peur. Je vais vieillir. Je vais vieillir et peut être qu'un jour sans m'en rendre compte je céderais. Je céderais devant les mots qui me manqueront, devant ces objets du quotidien qui me paraîtront de plus en plus hostile, devant ces gens qui iront trop vite pour moi.
Je céderais sans m'en rendre compte du terrain. Je ne comprendrais pas les yeux de mes proches, le mouvement trop vite caché du coin de la bouche qui hésite à trembler.
Je serais le centre de mon monde. Et mon monde rétrécira jour après jour.
Je rendrais mes proches tristes, je deviendrais un poids pour eux.
La peur, tout simplement la peur... certaines nuits... au détour d'une conversation joyeuse... la peur.
15 ans... c'est si peu et si long... si peu pour vivre, si long pour avoir peur.
Il me reste 15 ans avant de savoir si c'est génétique ou non.
15 ans... la peur...
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